Un 2e mandat de dépôt a été émis, hier, à l’encontre de l’agitateur islamiste Imed Dghij, arrêté mercredi 26 février dernier pour avoir menacé de s’attaquer aux forces de police. Il comparaît, aujourd’hui, devant la justice.
Imed Dghi, porte-parole de l’association des Hommes de la protection de la révolution du Kram, relevant de la Ligue de la protection de la révolution (LPR), une milice violente au service des partis Ennahdha et Congrès pour la république (CpR), est également poursuivi dans d’autres affaires. Le tribunal de première instance de Tunis a émis, mercredi 12 mars, un nouveau mandat de dépôt à son encontre. Cette fois-ci, pour avoir publié sur les réseaux sociaux des menaces à l’encontre des agents du poste de police d’El-Ouardia, coupable à ses yeux d’avoir effectué, sur un ordre judiciaire, une perquisition dans un bâtiment public occupé illégalement par la LPR locale. Ancien employé de Imed Trabelsi, frère de l’épouse de l’ex-président Ben Ali (il gardait un dépôt de boissons alcoolisées de ce dernier situé à El-Kram), Imed Dghij s’est découvert une âme de révolutionnaire... au lendemain de la révolution. Il a rejoint le parti islamiste Ennahdha et est devenu un agitateur au service du parti islamiste, dont il connait la plupart des dirigeants. Z. A. |