Selon son propre récit, Abou Qossay a épousé l’idéologie islamiste en 2008 et qu’il a quitté la Tunisie vers la Syrie après avoir été entraîné au maniement des armes au sud de Benghazi, en Libye, où il avoue avoir croisé beaucoup de Tunisiens.

Il a raconté, également, qu’il était un agent de la fonction publique et qu’il a pris un congé sans solde pour pouvoir rejoindre le jihad en Syrie.

A le croire, il aurait repris ses fonctions normalement dès son retour de Syrie. Abou Qossay affirme avoir combattu plus de 2 ans aux côtés des membres du groupe terroriste islamiste Jibhat Ennosra contre le régime Al Assad, et pris part à plusieurs batailles, notamment celle de Jisr Echoughour.

Abou Qosay a raconté aussi avoir tué beaucoup de personnes en Syrie, où il affirme avoir croisé un grand nombre de Tunisiens, mais aussi de Tunisiennes dans les rangs des jihadistes.

«Les Tunisiens sont les plus âpres combattants et sont souvent dans des postes de commandement», a-t-il notamment précisé.

Selon ses propres dires, Abou Qosay a tué un grand nombre de personnes parmi les troupes de Assad, mais aussi une quinzaine de jihadistes, le jour où il a décidé de rentrer en Tunisie, après avoir vu les frères d’armes d’hier s’entretuer aujourd’hui.

Selon Abou Qosay c’est le Qatar et l’Arabie saoudite, mais aussi le Bahreïn, qui financent les jihadistes islamistes en Syrie. Lui-même était payé et il envoyait l’argent à sa famille à partir de banques turques.

I. B.