L’Union des diplômés chômeurs (UDC) dénonce l’agression dont ont été victimes ses membres lors de la manifestation lundi matin devant le Palais du Gouvernement à la Kasbah, à Tunis.
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La manifestation a été organisée pour protester contre la décision du gouvernement de mettre fin au recrutement dans les administrations publiques au cours de l’année 2014, justifiant cette décision par les difficultés financières du pays. Les manifestants ont demandé à rencontrer un responsable du gouvernement afin de lui faire part de propositions qui permettraient de créer des emplois aux diplômés. Devant l’insistance des manifestants à rencontrer un responsable, des policiers ont fait usage de la force pour les disperser. «Je ne m’explique pas cette violence, d’autant plus que notre manifestation était autorisée par le ministère de l’Intérieur», explique Cherif Khraifi, membre du bureau national de l’UDC, à Kapitalis. Il ajoute que l’une de ses camarades de Béja, qui prenait part à la manifestation, a été blessée et transportée à l’hôpital dans un «état inquiétant». Les organisateurs ont décidé de suspendre la manifestation pour éviter une recrudescence de la violence. Ils demandent aux autorités de prendre des mesures à l’encontre des policiers qui ont agressé les manifestants. Y. N. M. |
