Le prédicateur salafiste Khamis Mejri a été arrêté de nouveau aujourd’hui par la 2e Brigade centrale de la Garde nationale de Laouina, à Tunis, à la suite d’une plainte portée contre lui par un imam d’El-Wardia.
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Aidé par un groupe de salafistes extrémistes, Khamis Mejri avait renvoyé par la force l’imam de la mosquée d’El-Wardia, un quartier populaire au sud de la capitale. Ce dernier était pourtant nommé par les autorités. Faisant fi d’un avertissement du ministère des Affaires religieuses, Khamis Mejri s’est même permis de conduire lui-même la prière sans autorisation. L’imam, connu pour ses accointances avec les salafistes jihadistes – il avait qualifié Ben Laden de «héros» et Kamel Gadhgadhi, présumé assassin de Chokri Belaïd de «martyr» –a été condamné, hier, par le tribunal de première instance de Bizerte, à 100 dinars d’amende pour des faits similaires: il avait conduit la grande prière du vendredi dans une mosquée de Bizerte sans y avoir été autorisé. Z. A. |
