Des citoyens font part de la situation déplorable dont souffrent plusieurs délégations de Sfax (sud-est), à la suite des pluies torrentielles tombées en janvier dernier.
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Les habitants des délégations de Sakiet Eddaier, Sidi Mansour et Sakiet Ezzit souffrent, en effet, d’une montée anormale du niveau de l’eau suite aux pluies de l’hiver. Cela peut paraître, à première vue, un problème ponctuel ordinaire commun à toutes les régions du pays, sauf que l’eau continue de remplir les rues. «Les autorités municipales nous ont informés que le niveau piézométrique de la nappe d’eau souterraine a atteint la surface. Résultat, les rues et les maisons sont inondées par des eaux pluviales mélangées à celles des fosses sceptiques. L’odeur est fétide et les moustiques y ont trouvé un paradis terrestre», explique Rabeb Blaiech Kallel, assistante à l'Eniso.
L’universitaire ajoute: «Certains habitants ont fini par quitter les lieux en raison des conditions sanitaires déplorables qui persistent depuis 3 mois et leurs réclamations ne trouvent pas d’échos auprès de la municipalité qui les envoie à la Sonede ou à l’Onas, qui renvoient, à leur tour, le ballon au ministère de l’Equipement et de l’Environnement». Selon des géologues, qui ont étudié ce problème, il y a un sérieux risque d’aggravation de la situation. Aussi une réaction diligente des autorités concernées est-elle nécessaire pour parer au plus urgent, limiter les dégâts matériels et sanitaires que subit la population et éviter des complications qui porteraient une grave atteinte à l’environnement, déjà fortement dégradé, de la région. I. B. |
