Le ministère public a fait appel du verdict dans l’affaire de «Meriem», la jeune femme violée par 2 agents de police, condamnés à 7 ans de prison.
Sofiane Sliti, porte-parole du Tribunal de première instance et du parquet de Tunis 1, a précisé, sur Shems FM, que «le viol a eu lieu avec un usage de la force et un abus des prérogatives», puisque les violeurs étaient des policiers en faction. M. Sliti a ajouté que «le parquet a interjeté appel depuis le 1er avril». Et que les 2 violeurs risquent, selon la loi tunisienne, la peine capitale. Le 31 mars dernier, la Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict. Les deux policiers, qui ont violé «Meriem» (un pseudonyme) à Carthage dans la nuit du 3 au 4 septembre 2012, ont écopé de 7 ans de prison ferme, alors que le 3e, qui s’est contenté de racketter le compagnon de la jeune femme, a été condamné à 2 ans de prison et à une amende de 20.000 dinars. Cette condamnation a été jugée très clémente par les avocats de la fille violée ainsi que les représentants de société civile. Z. A. |