L’agitateur politique islamiste Imed Dghij, condamné à 14 mois de prison, a été mis en liberté provisoire, jeudi 10 avril.
Selon son avocat, Me Chokri Azouz, le tribunal de première instance de Tunis 2 n’est pas compétent pour juger l’affaire de Imed Dghij. Car, a-t-il expliqué, en vertu de l’article 129 du code pénal, son client doit être jugé par un tribunal basé dans la région où se sont déroulés les faits qui lui sont imputés et le tribunal de Tunis 2 ne pouvait, par conséquent, que renoncer à l’affaire. «Imed Dghij devait légalement bénéficier de la liberté provisoire», a encore expliqué Me Chokri Azzouz. Arrêté le 26 février dernier et poursuivi pour menace et incitation à la violence et pour atteinte à autrui à travers les réseaux sociaux, Imed Dghi, le porte-parole l’association des Hommes de la protection de la révolution du Kram, relevant des Ligues de la protection de la révolution (LPR), une milice au service des partis Ennahdha et le Congrès pour la république (CpR), a été condamné, le 28 mars dernier, à 14 mois de prison par la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis. Z. A. |