Des salafistes extrémistes se sont rassemblées, de nouveau, vendredi, après la prière du vendredi, devant le poste de police de Rouhia, pour réclamer la libération de leurs camarades.

La police a chargé avec du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui dénoncent une répression policière.

«Nous manifestons pacifiquement, pourquoi nous lancent-ils du gaz lacrymogène?», s’est plaint un manifestant. La police a indiqué, quant à elle, avoir répondu à des jets de pierres.

 Depuis le début des affrontements, le 9 avril, 5 agents de l’ordre ont été blessés et 6 manifestants arrêtés.

Ces affrontements ont commencé au lendemain de l’arrestation de 16 membres de l’organisation terroriste Ansar Charia, qui squattaient la mosquée locale et refusaient de quitter les lieux.

Y. N. M.