Près d’une centaine de mosquées, squattées par des extrémistes religieux, échappent encore au contrôle de l’autorité publique. Elles étaient près de 150 en mars dernier.
C’est ce qu’a affirmé le ministre des Affaires religieuses Mounir Tlili, lors d’une rencontre avec les médias, le samedi 3 mai. Tout en admettant que dans les mosquées encore contrôlées par les extrémistes religieux, les appels à la haine, à la violence et au jihad en Syrie se poursuivent, le ministre a précisé que, malgré les difficultés, son département parvient à récupérer en moyenne entre 8 et 12 mosquées chaque semaine, grâce à la collaboration des ministères de l’Intérieur et de la Justice. Autant dire donc que dans quelques mois, et probablement avant les élections prévues avant la fin de l’année, tout rentrera dans l’ordre et les lieux de culte seront soustraits à la propagande religieuse et politique. En mars dernier, le ministre avait déclaré que les extrémistes religieux contrôlaient 149 mosquées dans toutes les régions du pays. Son prédécesseur, le salafiste wahhabite Noureddine Khademi, a passé deux ans à nous rebattre les oreilles avec le même chiffre : une centaine, disait-il. Z. A. |
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