Selon l’agence Tap, citant une source du district de la sécurité nationale de cette ville, une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances de cet acte criminel et poursuivre ses auteurs.

Le président de la section du Kef de l'Association tunisienne du travail pour la sécurité républicaine, Imed Chebbi, a condamné cet acte qu'il a qualifié d'odieux, soulignant qu'un sit-in sera organisé par des agents de sécurité pour exiger davantage de protection pour eux-mêmes, leurs familles et leurs biens.

Selon Imed Chebbi, des groupes de salafistes extrémistes ont commis cet acte, en réaction aux arrestations effectuées, récemment, dans les rangs de leur mouvement, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme menée par les forces de sécurité.

Le responsable régional de l’association a appelé le ministère de l'Intérieur à mettre en œuvre une loi protégeant les agents de la sécurité, leurs familles et leurs biens, compte tenu de la gravité des agressions qu’ils subissent en dehors des horaires de travail ou lors de l'exercice de leurs fonctions.

I. B. (avec Tap).

Illustration: Photo d'archives.