Rappel des faits : ces casseurs, pour la plupart des adolescents et des jeunes, ont saccagé des voitures stationnées près du cimetière du Jellaz, à Tunis, le 8 février 2013, alors que se déroulaient les obsèques de l’ancien dirigeant du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad), assassiné, deux jours auparavant, par des extrémistes religieux.

Selon certaines sources, ces jeunes étaient manipulés par les fameuses Ligues de protection de la révolution (LPR), des milices au service du parti islamiste Ennahdha. Ils ont été transportés par bus de certains quartiers périphériques de Tunis. Mais la question des commanditaires des actes de vandalisme ne semble pas avoir intéressé outre mesure les juges.

Qui a commandité ces actes de vandalisme aux motifs incompréhensibles?

La troisième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a finalement rendu son verdict dans cette affaire, hier, lundi 13 mai 2014.

Dix des inculpés ont comparu en état de liberté et les 25 autres étaient détenus depuis le 8 février 2013.

Les peines n’ont finalement concerné que les auteurs des actes. Les commanditaires n’ont pas été inquiétés. Ainsi va la justice en Tunisie... Les gros poissons restent impunis; seuls les menues fretins payent... 

Y. N. M.