Moez-Ben-NcirLe Tunisien arrêté en Algérie, le 16 avril 2014, accusé d’avoir manifesté contre Bouteflika, a été condamné en appel à 6 mois de prison avec sursis. Il doit être libéré dans la journée.

Retour sur les faits : le 16 avril dernier, des Algériens avaient manifesté contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un 4e mandat présidentiel. La manifestation s’était transformée en heurts avec les forces de l’ordre et plusieurs manifestants ont été interpelés.

Moez Ben Ncir, originaire de Sfax, et son camarade algérien Kadi Mohamed ont été embarqués par la police. Ils ont expliqué qu’ils se trouvaient là par hasard et qu’ils n’avaient pas pris part aux protestations. Le juge ne l’a pas entendu de cette oreille et les condamnés à un an de prison ferme, verdict dénoncé par la société civile algérienne, notamment du Rassemblement actions jeunesse (RAJ) et du Collectif des avocat 15.

Dimanche 17 mai courant, le tribunal d’Abane Ramdane a finalement décidé d’une peine moins lourde et les deux jeunes hommes devraient être libérés dans la journée.

Abdelouahab Fersaoui, président du RAJ est soulagé de voir les 2 jeunes libérés, mais explique que la condamnation les juge coupable, ce qui est pour lui inadmissible, indique le Journal électronique algérien ''Maghreb Emergent''.

.«Nous considérons que cette condamnation pour un délit présumé et que Moez et Mohamed n’ont pas commis, est inacceptable», avait-il commenté à la sortie de l’audience, dimanche 18 mai.

Y. N. M.

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