Ce jour-là, Mohamed Lotfi Riahi s’est bagarré en classe à l’école primaire de la Cité Ettadhamen 1, quartier populaire à l’ouest de Tunis, avec l’un de ses camarades. L’institutrice, qui lui reproche une récidive de mauvais comportement, lui a demandé de prendre ses affaires et de quitter les lieux. Il était environ 10h, et depuis, il n’a donné aucun signe de vie.

La maman a indiqué avoir effectué les procédures ordinaires pour alerter de la disparition de son enfant. La police a lancé un avis de recherche. «Il ne m’ont même pas demandé une photo de Lotfi», a-t-elle déploré, en s’indignant du manque de professionnalisme des agents qui ont relevé sa plainte.

Houda Zenaïdi a indiqué que son fils portait, le jour de sa disparition, un short jean de couleur bordeaux et un t-shirt noir, ainsi qu’un tablier d’école bleu et n’avait sur lui que son cartable.

Najet Jaouadi, responsable de la prévention sociale au département de la police judiciaire relevant du ministère de l'Intérieur, est intervenue en direct à la radio et a tenté de rassurer la maman, lui indiquant que des agents de son secteur se rendront à son domicile pour collecter toutes les informations utilises et relancer les procédures de recherche.

Il est à noter que l’adolescent avait déjà fugué une fois et fut retrouvé après 2 jours dans la cité voisine. Le psychologue qui le suivait conseilla alors à la maman de changer de quartier pour que son enfant change de fréquentations.

Y. N. M.