Wahiba, qui a témoigné sur Express FM, a déclaré avoir en sa possession des documents prouvant ses accusations et appelle à l’ouverture d’une enquête sur le sujet.

«Je suis disponible pour prouver ce que je dis et s’il y a des patriotes au ministère public qui souhaitent lutter contre le terrorisme, je les invite à me contacter et à prendre mon témoignage» a-t-elle déclaré, avec une voix étranglée par l’émotion. Elle réagissait après l’attaque terroriste de la nuit du mardi à Kasserine (4 morts parmi les agents de sécurité).

Selon Wahiba, l’école formait des jeunes au maniement des armes, mais à la fin de leur formation, ces derniers, qui aspiraient à faire carrière dans la police, étaient inexplicablement renvoyés. Beaucoup d’entre eux retrouvaient le chemin du jihad et se faisait enrôler par les réseaux terroristes.

Wahiba a indiqué que cela s’est passé, en 2012, lorsque le ministère de l’Intérieur était dirigé par le Nahdhaoui Ali Larayedh, ajoutant que plusieurs témoignages à ce sujet ont été rapportés au ministère de l’Intérieur. Mais il n’a pas réagi.

Y. N. M.