Les protestataires justifient leur acte par les relations très tendues qu’ils entretiennent avec leur supérieur, «un homme borné, qui n’écoute personne et n’en fait qu’à sa tête» et qu’ils accusent de «laxisme envers les contrebandiers» infestant les zones frontalières avec l’Algérie.

Cette brusque montée de tension a commencé au lendemain de l’attaque terroriste contre la maison du ministre de l’Intérieur, à la Cité Ezzouhour, à Kasserine, dans la nuit du mardi 28 mai 2014, et qui a causé la mort de 4 agents de sécurité.

Les protestataires, qui déplorent le manque de moyens mis à la disposition des agents déployés sur le terrain, exigent des réformes profondes des services de sécurité et, surtout, le limogeage de certain hauts responsables sécuritaires qu’ils jugent incompétents et nommés pour leur allégeance à certaines parties politiques.

Z. A.