Une page Facebook a même été dédiée à ce type de fraude high-tech: ‘‘Devoir.bac.hack’’. La page est disponible uniquement pendant les examens et disparait ou change de nom une fois les épreuves de la journée terminées.

Le principe est simple : un candidat fuite l’examen en prenant en photo la feuille du devoir et l’envoie à l’administrateur de la page. Celui-ci la publie et demande aux «connaisseurs» d’y répondre.

Le corrigé est effacé aussitôt utilisé. Et on passe à l'épreuve suivante (capture d'écran).

Ensuite, il publie le corrigé sur la page et tous ceux qui peuvent utiliser leurs téléphones portables et accéder à Internet dans la salle d’examen, n’ont plus qu’à recopier le corrigé.

Hier à Jendouba, un parent d’élève candidat au bac avait attiré l’attention sur ce type de fraude. Mais les autorités ont démenti les faits.

Les cyber-fraudeurs du Bac en Tunisie ont une longueur d'avance (capture d'écran).

«Le ministère a mené une enquête et a confirmé l’absence de toute tentative de tricherie ou d’usage de téléphone durant les épreuves», a déclaré le chargé de l’information au ministère de l’Education.

Or, l’existence même de la page Facebook citée ci-haut est, en soi, un démenti du démenti.

Y. N. M.