Hier c’est au Kef (nord-ouest) que le feu a fait ses ravages, détruisant 80 Ha de champ de blé dans la localité de Touiref relevant de la délégation de Sakiet Sidi Youssef, région où la culture du blé est le premier levier économique.

Pratiquement à la même heure, un incendie a eu lieu à Bizerte (nord-est) détruisant 10 Ha de blé. Dimanche 8 juin, un incendie a pris près d’une oasis de la région Souk Lahad, à Kebili (sud-ouest), détruisant plus de 100 palmiers.

Au même moment environ 5 hectares de blé ont été détruits par le feu, dans la région de Rièbna à Boussalem, gouvernorat de Jendouba (nord-ouest).

Le 5 juin, c’était le parc Ennahli, à l’Ariana, au nord de Tunis, qui a été le théâtre d’un grand incendie, soldé par la perte de 40 Ha de forêt.

Quelques jours plus tôt, un autre incendie avait éclaté à Amilcar, dans la banlieue nord de la capitale.

Ces incendies à répétition, dont l’origine criminelle ne fait aucun doute, viseraient-ils à semer le chaos en Tunisie? D’autant que des terroristes, récemment arrêtés, ont avoué vouloir «mettre le pays à feu et à sang».

Y. N. M.