A l’issue de la session principale du baccalauréat (4-10 juin), on a enregistré 392 cas de fraudes et écarts de conduite des candidats.
La majorité des fraudeurs ont eu recours aux nouvelles technologies de la communication: internet, smartphone et kits dissimulés. Deux réseaux de fraude ont été démantelés et la police a procédé à l’arrestation de 17 individus qui comparaitront devant la justice. Des professeurs ont été agressés et beaucoup d’entre eux appelé au boycott des corrections. Des parents d’élèves s’indignent de toutes ces fraudes estimant qu’il y aura de l’injustice puisque des candidats obtiendront le bac sans le mériter et pourront se rendre dans des facultés aux dépens d’autres. Des députés font, par ailleurs, circuler une pétition pour auditionner le ministre de l’Éducation Fathi Jarray, sur les cas de fraudes enregistrées cette année. Des acteurs de la société civile s’inquiètent de tous ces dérapages. «Un gouvernement incapable d'assurer le bon déroulement des examens du bac sera t-il capable d'assurer le bon déroulement des élections?», s’interroge un parent. Y. N. M. |
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