Après avoir entendu, mardi matin, l’ancien directeur général de la Sûreté, Taoufik Dimassi, le juge d’instruction du tribunal de 1ère instance de Tunis a entendu son prédécesseur Nabil Abid.
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Les deux anciens responsables sécuritaires ont été auditionnés, hier, à propos de l’affaire de la fuite organisée du chef de l’organisation terroriste Ansar Charia, Seifallah Ben Hassine (alias Abou Yadh), de la mosquée Al Fath, à Tunis, en septembre 2012. Plusieurs hauts responsables sécuritaires sont impliqués dans cette affaire, notamment le ministre de l’Intérieur de l’époque Ali Larayedh, membre de Majlis Choura d’Ennahdha, qui a donné des instructions pour que la police, qui encerclait la mosquée, ne procèdent pas à l’arrestation de l’homme qui avait orchestré, quelques jours auparavant, l’attaque de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis (14 septembre 2012). Abou Iyadh, l’un des chefs terroristes les plus recherchés en Afrique du Nord, a pu s’enfuir en Libye, grâce à l’aide d’agents de sécurité, et il se trouve actuellement à Derna. On sait aujourd’hui comment les groupes terroristes ont-ils pu prospérer en Tunisie et grâce à quelles complicités à la tête de l’Etat... Z. A. Illustration: Nabil Abid. |
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