L’imam avait été accusé par des fidèles d’avoir refusé de conduire la prière du mort, lors des funérailles du martyr de l’armée nationale Chokri Dahqoul, tué 2 juillet, lors de l’explosion d’une mine, posée par des terroristes, à Jebel Ouergha au Kef, causant 4 morts et plusieurs blessés.

Les accusateurs de l’imam affirment qu'il a justifié son présumé refus en qualifiant le défunt de «taghout» (mécréant).

Selon le porte-parole officiel du tribunal de première instance de Médenine, Fathi Arroum, des témoins ont même affirmé que l’imam Moncef Gharsallah était au premier rang des fidèles lors de la prière sur la dépouille du défunt. Tout en se faisant remplacer par un autre Imam, jugé plus compétent, il avait participé à tout le rituel.

Limogé par le ministère des Affaires religieuses, le samedi 5 juillet 2014, sur la base de la version erronée, Moncef Gharsallah n’a pas été remplacé et il a refusé, lui-même, de quitter son poste, affirmant n’avoir pas reçu de note officielle lui signifiant son limogeage.

Y. N. M.