Selon un médecin de l’île, la situation générale de l’environnement dans l’île est devenue insupportable.

«Ré-ouvrir la décharge de Guellala ne va pas arranger la situation mais l’aggraver, car, la partie qui a pris cette décision (gouvernement et hôteliers), pour soi-disant sauver la saison touristique, ne voit pas plus loin que son nez et n’a pas idée des cas du cancer de la peau qui vont se multiplier dans la zone. Nous ne badinons pas avec la santé, tout sauf la santé», a déclaré Dr Riadh Barouni à Kapitalis.

Le médecin vient de rencontrer aujourd’hui, à Tunis, l’un des conseillers de la présidence de la république auquel il a porté les préoccupations d’un grand nombre d’habitants de Djerba, quine sont pas tous des hôteliers, loin s’en faut, et qui sont inquiets de la détérioration de leur cadre de vie.

Z. A.

Illustration : Riadh Barouni.