Arrêtée puis relâchée hier, mardi 15 juillet 2015, l’ex-Femen tunisienne, Amina Sboui, sera jugée, en octobre prochain, pour «dénonciation mensongère».
Amina, qui a trouvé asile en France après ses démêlées avec la justice tunisienne, a déposé une plainte, le 7 juillet courant, contre 5 individus qualifiés d’«islamistes», qu’elle accuse de l’avoir agressée la veille. Convoquée par le Département d’investigation judiciaire (DIJ) de la Brigade des réseaux ferrés (BRF), la jeune fille s’est mélangé les pinceaux et a présenté des versions différentes des faits. Pour ne rien arranger, les caméras de surveillance du métro Place de Clichy, où l’agression est censée avoir eu lieu, n’ont rien enregistré qui se rapporte de près ou de loin à une agression. La police l’a donc maintenue quelques heures en garde-à-vue, avant de la relâcher. Elle devra cependant comparaître devant le juge en octobre prochain pour expliquer les raisons qui l’ont amenée à inventer l’histoire de l’agression sinon à la prouver. La jeune femme, qui avait affirmé, le 10 juillet dernier, sur sa page Facebook, que la Régie autonome des transports parisiens (RATP) a retrouvé les images de la supposée agression, devra aussi prouver aussi que ces images existent. La quête du buzz a beaucoup réussi, jusque-là, à Amina, devenue une star des médias, sans avoir démontré le moindre mérite. Il semble cependant qu'elle a poussé le bouchon trop loin en inventant une histoire d'agression qui risque de se retourner contre elle. Il est, peut-être, temps qu'elle change de perspective et reprenne ses études. Y. N. M. |
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