Le soldat disparu lors de l’attaque terroriste de Henchir Ettalla, mercredi soir, à Kasserine, suscite des interrogations. Et s’il s’agissait d’un infiltré?
Le colonel-major Souheil Chemingui, responsable des opérations terrestres au sein de l’armée nationale, a déclaré: «Pour le moment, ce soldat est porté disparu. Il se peut qu’il ait été tué, blessé ou qu’il se soit caché quelque part. Nous ne pouvons rien affirmer ou dire qu’il est pris en otage». Il parlait lors d’un point de presse, aujourd’hui, jeudi 17 juillet 2014, consacré à l’attaque terroriste, hier soir, à Henchir Ettalla, à Jebel Chaambi, gouvernorat de Kasserine (centre-ouest), qui a causé 14 morts et 18 blessés parmi les militaires et 1 mort parmi les terroristes du groupe Katibet Okba Ibn Naffaa. Le soldat mystérieusement disparu, alors que tous ses camarades ont été tués (14) ou blessés (18), est un volontaire. Les autorités militaires disent qu’elles mènent leur enquête et qu’elles n’écartent aucune hypothèse. Il n’en reste pas moins qu’elles ont passé sous silence l’une des hypothèses les plus plausibles dans le cas d’espère : et si le soldat disparu était un terroriste infiltré dans l’armée et qu’il ait contribué à la localisation de ses «camarades» par le groupe terroriste? Cette piste mérite d’être creusée, mais si elle se confirme, des conséquences devraient être tirées pour mieux protéger l’armée contre les infiltrations des partis politiques ou des groupes terroristes. Z. A. |
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