Etudes-medicalesLes parents protestent contre la décision prise par le ministère hier, mardi 5 août 2014, interdisant aux écoles supérieures privées de santé de lancer des promotions pour la prochaine année universitaire.

Cette décision a été jugée tardive et injuste envers beaucoup de bacheliers qui se sont inscrits dans des filières universitaires et ont déjà tracé leur avenir.

On déplore aussi le manque de clarté des décisions de la tutelle qui crée des filières et en supprime d’autres au gré des humeurs, sans tenir compte des intérêts des premiers concernés, à savoir les étudiants et leurs parents.

On comprend que le ministère de l’Enseignement supérieur cherche à mettre de l’ordre dans l’enseignement supérieur privé, un secteur gangréné par la recherche du gain rapide et dont les cursus de formation ne sont pas toujours conformes aux exigences scientifiques et pédagogiques minimales.

Les autorités doivent cependant comprendre les préoccupations des étudiants, d’autant que les écoles et les instituts supérieurs publics n’offrent pas de place à tous les bacheliers et que les étudiants, souvent déçus par leur orientation universitaire, voudraient opter pour des filières de leur choix.

Les filières paramédicales sont, à cet égard, particulièrement prisées parce que leurs diplômés trouvent rapidement des débouchés, notamment dans les pays du Golfe.

I. B.

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