offre emploi 11 21Le gouvernement d’Islamabad met les bouchées doubles pour rapatrier les milliers de réfugiés pakistanais coincés à la frontière tuniso-libyenne.

Plus de 2.500 ressortissants pakistanais ont déjà pu regagner leur pays. Pour les autres, qui restent toujours bloqués en Libye ou en Tunisie, une cellule de crise, créée à cette fin par le ministère des Affaires étrangères (AE) pakistanais, opèrera à partir d’aujourd’hui 24 heures-sur-24 et tous les jours de la semaine et coordonnera toutes ses opérations d’évacuation et de rapatriement avec l’ambassade du Pakistan en Tunisie et le bureau spécial installé sur le terrain à Zarzis (sud-est de la Tunisie), non loin du passage frontalier de Ras Jedir.

Le Premier ministre pakistanais Nawas Sharif n’a pas lésiné sur les ressources humaines et les moyens matériels pour aller au secours de ses concitoyens pris au piège de la crise en Libye.

«Sur instruction du Premier ministre, une cellule de gestion de crise a été mise en place afin de coordonner les efforts d’évacuation de la communauté pakistanaise résidant en Libye et leur rapatriement», a annoncé hier, mercredi 6 août 2014, le ministère pakistanais des AE.

Cette cellule, opérationnelle à partir d’aujourd’hui et joignable par divers moyens (notamment des numéros verts, le fax et une adresse électronique), coordonnera son action avec toutes les missions diplomatiques pakistanais de la région nord-africaine, précice le communiqué du ministère pakistanais des AE.

L’ambassade pakistanaise à Tripoli, relayée par celle de Tunis, a réussi, durant les deux semaines écoulées, à évacuer plus de 2.500 Pakistanais fuyant la violence en Libye. La plupart ont transité par la Tunisie avant de regagner le Pakistan.

Marwan Chahla

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