Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère de l’Intérieur dément catégoriquement la capture, par des tribus libyennes, de Ezzeddine Abdellaoui, un ancien policier converti au djihad, poursuivi dans l’affaire de l’assassinat, le 6 février 2013, du dirigeant de gauche Chokri Belaïd.

Selon le communiqué, Ezzeddine Ben Guennaoui Ben Mohamed Adellaoui (né le 1er janvier 1975), a été arrêté par la Brigade antiterroriste, le dimanche 4 août 2013, avec d’autres éléments terroristes au quartier d’El-Ouardia, au sud de Tunis.

Selon une «information» relayée aujourd’hui par plusieurs médias, le frère de du dirigeant islamiste libyen Abdelhakim Belhaj, ainsi qu’un homme politique et un homme d’affaires tunisiens seraient en train de négocier la libération de Ezzeddine Abdellaoui contre d’importantes sommes d’argent.

Cette «information» présuppose que le présumé terroriste n’a pas été arrêté comme annoncé par les autorités tunisiennes ou qu’il a été libéré et laissé s’enfuir en Libye. Ce qui explique la réaction rapide du ministère de l’Intérieur.

L’équipe de Kapitalis, pour sa part, peut confirmer que Abdellaoui se trouve bien à Mornaguia. Car nous avons reçu il y a quelques mois sa soeur, qui étaient venue se plaindre des conditions d’incarcération du prisonnier, plaider son innocence et réfuter les accusations portées contre lui.

Z. A.