Les 2 ressortissants britanniques, Krishna Upadhyaya et Ghimire Gundev, d’origine népalaise, sont partis à Doha pour interviewer des émigrés et filmer leurs conditions de vie dans les chantiers des bâtiments qui vont accueillir la Coupe du Monde de 2022, ainsi que dans leurs camps d’hébergement, très critiquées par les défenseurs des droits de l’homme occidentaux qui cherchent à priver l’émirat de la Coupe du monde.

Dimanche dernier, les 2 hommes ont, selon le journal britannique ‘‘The Independant’’, envoyé un texto à leurs amis leur disant qu’ils «sont suivis par des hommes en civil, voire harcelés, qu’ils craignent que ces hommes ne soient des agents des services secrets qataris, qu’ils ont vraiment peur, craignent le pire et comptent prendre le 1^er vol pour rentrer».

Depuis, il n’ont plus donné aucun signe de vie.

L’Ong Global Network for Rights and Development (GNRD), dont le siège est au Norvège, a annoncé, de son côté, mercredi 3 septembre 2014, ladisparition de ses 2 employés britanniques.

«Nous avons entendu parler d’informations selon lesquelles les 2 ressortissants britanniques ont été arrêtés au Qatar, nous sommes en train d’enquêter», a précisé à l’AFP le porte-parole de l’ambassade britannique à Doha, ce jeudi 4 septembre 2014. Du côté du Qatar, c’est le silence radio.

Les travailleurs népalais sur les chantiers des bâtiments devant accueillir la Coupe du Monde de 2022 au Qatar sont soumis à des conditions inhumaines.

Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont récemment publié des rapports inquiétants sur les conditions inhumaines réservées aux 1,4 million de travailleurs émigrés dans l’émirat.

Quelques 400 Népalais travaillant au Qatar seraient morts au cours des 2 dernières années dans des conditions douteuses, mais l’émirat n’a confirmé aucun décès et a même démenti les informations relatives à ces disparitions sur le site de la Coupe du monde.

Z. A.