Des extrémistes religieux s’en prennent à Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l’Intérieur, qualifié d’«ennemi de Dieu». Ce qui équivaut à un appel au meurtre.
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Au lendemain de l’intervention de Mohamed Ali Aroui sur Ettounsia TV à propos de l’organisation terroriste Ôkba Ibn Nafaâ, dont plusieurs cellules ont été démantelées ces dernières semaines, des extrémistes religieux l’ont pris pour cible, dimanche 28 septembre 2014, sur leur page Facebook. le qualifiant de «chien du taghout». Selon ces derniers, tout ce qu’a déclaré par M. Aroui, «l’ennemi de Dieu», est de l’intox. «Il est vrai que vous avez souillé par votre présence quelques maisons de Dieu (mosquées contrôlées par des salafistes extrémistes, récemment reprises par le gouvernement, NDLR), mais le moral de nos frères jihadistes est bon et nos cellules sont partout, prêtes à agir à tout moment à l’appel du jihad. De quelle démocratie, à part celle de Dieu, parlez-vous? Vous aurez bientôt de nos nouvelles», lit-on dans ce message de menace. Qui trahit l’état de désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui la nébuleuse salafiste jihadiste, réduite par les coups de boutoir successifs des forces de l’ordre. Z. A. |
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