Pour avoir assassiné l’homme qui a tenté de la violer, Rihana Jebari, une Iranienne de 26 ans, sera exécutée par pendaison. Sauf si la famille du défunt lui accorde le pardon.
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Cette jeune femme, incarcérée depuis 7 ans pour avoir poignardé jusqu’à la mort un homme qui tentait de la violer, a usé de tous les recours, mais ses appels ont tous été rejetés. Elle n’a donc plus qu’une infime chance pour échapper à la corde. Selon ses avocats, la jeune dame mérite qu’on lui accorde des circonstances atténuantes. Si l'on suit la logique des juges iraniens: Rihana aurait du se laisser violer. En d'autres termes, elle n'a le choix qu'entre le viol ou la mort. Douloureux dilemme pour les Iraniennes condamnées à vivre dans une république islamiste et sous un régime théocratique. L’Union européenne, le gouvernement américain ainsi que plusieurs associations internationales de défense des droits de l’homme et de la femme multiplient les appels pour que le gouvernement iranien lui accorde une grâce présidentielle. Z. A. |
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