La drogue accroche 30% des femmes en Tunisie, et particulièrement les jeunes d’entre elles. D’ailleurs, 40% des étudiantes avouent consommer de la drogue douce.
C’est ce qu’a dévoilé une étude réalisée, le mois dernier, par l’Unité des sciences de la criminalité dépendant du Centre des études juridiques et judiciaires (CEJJ). L’étude indique, également, que la consommation de stupéfiants a connu une forte évolution depuis la révolution du 14 janvier 2011 (+70%), que beaucoup d’étudiants ont déjà essayés, au moins une fois, de fumer du cannabis, et que 60% des garçons consomment de la drogue douce, contre 40% de jeunes filles. On rappellera que plusieurs responsables politiques et activistes de la société civile appellent à la réforme de la loi 52, qui prévoit une peine d'emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende de 1000 à 3000 dinars pour les utilisateurs de la drogue, consommateurs et dealers. Cette loi a été promulguée en 1992 sous le régime de Ben Ali et servait à combattre les dealers qui faisaient concurrence à Moncef Ben Ali, le frère de l'ex-président.... Elle a aussi servi pendant des années comme un moyen pour la répression des jeunes. Y. N. M. |
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