Le jihadiste Ahmed Rouissi, en fuite en Libye, a ordonné l’assassinat de sa sœur, de l’agent de sécurité et syndicaliste Sahbi Jouini et de Beji Caïd Essebsi.
Les membres des 5 cellules terroristes démantelées, le 7 août 2014, à Soukra, Dar Fadhal et au Kram, dans la banlieue de Tunis, ont avoué, lors de leur interrogatoire, qu’un plan a été élaboré pour commettre une série d’assassinats à l'approche des élections, dans le but de semer de désordre dans le pays et parmi les forces de sécurité. Selon des sources de sécurité, les instructions en ce sens sont parvenues de Ahmed Rouissi, en fuite en Libye. Sahbi Jouini a été ciblé en raison de ses déclarations hostiles aux islamistes sur les plateaux de télévision, Beji Caïd Essebsi, leader de Nidaa Tounes, parce qu’il est le leader des démocrates modernistes, et la sœur d’Ahmed Rouissi pour avoir collaboré avec le «taghout» (la police). ‘‘Al-Chourouk’’, ajoute, dans sa livraison du jeudi 17 octobre 2014, qu’un autre plan a été mis en place (et toujours à l’instigation de Ahmed Rouissi) pour prendre en otage un homme d’affaires étranger et exiger une rançon contre sa libération. Ahmed Rouissi est recherché pour son implication dans l'assassinat, le 6 février 2013, de Chokri Belaïd ainsi que pour le massacre de soldats à Jebel Chaâmbi, le 28 juillet 2013. Z. A. |
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