Farouk Ayari, secrétaire général de l’Union régionale du travail (UGTT), a déclaré, à Mosaïque FM, que la décision de grève, annoncée tard dans la nuit du mercredi 12 novembre 2014, après l’échec des négociations avec les autorités, n’a pas eu le temps de bien circuler parmi les agents.

Conséquence : en début de matinée, un certain nombre de bus et de rames de métro de la Transtu ont circulé plus ou moins normalement, permettant à de nombreux usagers de rejoindre leur lieu de travail, mais la grève a été, par la suite, observée par un grand nombre d’agents et les citoyens n’ont pas tardé à être confrontés aux perturbations.

M. Ayari a précisé que la grève vise à faire pression sur le gouvernement afin qu’il applique la loi et fasse payer les heures supplémentaires assurées par les employés.

«Nous avons entamé les négociations depuis septembre dernier pour éviter cette grève. Mais face au refus des responsables d’écouter nos doléances, nous n’avons pas d’autre moyen légal pour faire valoir nos droits que celui de la grève», a-t-il ajouté.

Selon le ministère du Transport, une journée de grève fait perdre à l’Etat quelque 7 millions de dinars.

Z. A.