L’UGTT va soumettre au ministère public les documents et témoignages relatifs à l’agression, jeudi soir, contre son siège, à la Place Mohamed Ali à Tunis.
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Les membres du bureau exécutif l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), réunis vendredi 14 novembre 2014, ont décidé de fournir à la justice les documents (vidéos et photos) relatifs au rassemblement de la veille, devant le siège de la centrale syndicale, à la Place Mohamed Ali, à Tunis, qui a mal tourné. L’UGTT évoque, dans un communiqué, l’agression verbale dont a été victime le secrétaire général Houcine Abassi de la part d’éléments infiltrés parmi les employés grévistes de la société Transtu. Ces infiltrés ont cherché l’escalade en appelant à une grève ouverte avant de saccager la voiture de M. Abassi. Tout en rappelant les menaces pesant, depuis quelque temps, sur la centrale ouvrière syndicale, pour avoir choisi l’indépendance et la neutralité politiques, le bureau exécutif de l’UGTT a appelé le ministère public à ouvrir une enquête et à poursuive les agresseurs. La centrale syndicale souligne que cet incident, qui a eu lieu à quelques jours des élections du 23 novembre 2014, rappelle l’agression perpétrée par les Ligues de la protection de la révolution (LPR), soutenus par des membres du parti islamiste Ennahdha, le 4 décembre 2012, qui ont tenté d’occuper par la force le siège de la centrale ouvrière. Z. A. Illustration: Les vitres brisées de la voiture de Houcine Abassi. |
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