Le ministre de la Santé a déploré cette désaffection des spécialistes pour le travail à l'intérieur du pays, tout en soulignant un manque de praticiens dans certaines disciplines, notamment l'obstétrique, l'anesthésie, la réanimation et la radiologie.

Ce manque, a-t-il noté, s'est davantage creusé avec la forte demande du secteur privé et de plusieurs pays étrangers qui offrent des avantages que ne saurait garantir le service public tunisien.

M. Ben Ammar, qui s'exprimait, vendredi 14 novembre 2014, à Hammamet, en marge des travaux d'un atelier de travail à l'intention des directeurs régionaux de la santé sur la réalité du secteur dans les régions, a ajouté que le ministère et l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont convenu d'un accord obligeant les nouveaux médecins de spécialité à exercer une année dans les régions, au lieu de 3 ans, qui était la durée initialement prévue.

M. Ben Ammar a précisé que cet accord entrera en vigueur avec la sortie de la prochaine promotion.

I. B. (avec Tap).