Walid Abdaoui, cadre médical tunisien parti pour le jihad en Libye, s’est fait exploser dans une voiture piégée, mardi 25 novembre 2014, à Benghazi.
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Walid Abdaoui, qui travaillait au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, au sud de Tunis, avait laissé un dernier post sur sa page Facebook où il disait: «Ma seconde épouse, c'est ma ceinture explosive». Très romantique…
Originaire de Oueslatia, gouvernorat de Kairouan (centre), il s’était rendu en Libye avec 4 autres extrémistes religieux, dont Bilel Saâdi (23 ans), diplômé de gestion des affaires, qui s’est fait tuer, le 20 octobre dernier, dans une voiture piégée, visant l’armée nationale libyenne, à Benghazi.
Les habitants de Oueslatia et la famille du kamikaze accusent les imams et prédicateurs extrémistes d’une mosquée locale, Al-Hidaya, d'embrigader leurs enfants et de les envoyer pour le jihad. Y. N. M. Article lié : Bilel Saâdi, un jeune jihadiste tunisien tué aujourd’hui à Benghazi |
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