Les terroristes impliqués dans l’assassinat de l’agent de la garde nationale Anis Jelassi ont juré de se venger des agents de l’ordre, «même après 30 ans»!
Des sources sécuritaires ont indiqué que, lors du transfert des accusés, mardi 2 décembre 2014, sous haute sécurité, au tribunal de première instance de Tunis, quelques uns parmi les 33 accusés impliqués dans cet assassinat ont menacé de se venger des agents de sécurité. «Nous-nous vengerons un jour du ‘‘taghout’’, assassin des femmes, même après 30 ans», lançaient-ils. Le mot «taghout» est utilisé par les salafistes jihadistes pour désigner les représentants de l’ordre: il signifie à la fois despote et mécréant. Le juge de la 2e chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rejeté la demande de libération provisoire des accusés et renvoyé l’affaire au 20 janvier 2015. L’audience s’est déroulée à huis-clos. Des affrontements ont eu lieu, le 10 décembre 2012, entre des forces de l’ordre et un groupe de terroristes armés à Bouchebka, délégation de Fernana, gouvernorat de Jendouba (nord-ouest). Ils ont fait un mort (l'adjudant de la garde nationale Anis Jelassi) et plusieurs blessés. Z. A. |
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