ras jedir13Les différents corps sécuritaires et militaires ont relevé l'état de vigilance au point de passage frontalier de Ras Jédir avec la Libye, pour parer à toute éventualité.

Dans la matinée du vendredi 5 décembre 2014, un convoi de voitures du groupe armé islamiste «Bouclier de la Libye» a été bombardé par des missiles lancées par les forces du général à la retraite Khalifa Hafter, près de la frontière tunisienne, faisant un mort et 3 blessés libyens, selon une source sécuritaire tunisienne citée par l’agence Tap. D'après le colonel de l'armée tunisienne,

Mourad Mahjoubi, des sites situés en territoire libyen, à environ 3 km du poste-frontalier de Ras Jédir, ont été bombardés par des hélicoptères. Il a, toutefois, démenti les rumeurs relatives à une violation de l'espace aérien tunisien, ajoutant que «des avions de l'armée de l'air tunisienne ont effectué des vols de reconnaissance pour suivre la situation sur les frontières».

Le colonel Mahjoubi a, en outre, expliqué, que l'opération «n'a pas eu d'impact sur le rythme du trafic au passage frontalier dans le deux sens, avec une présence militaires et sécuritaire renforcée, afin de faire face à toute éventualité», surtout après la réunion de la cellule de crise, au palais du gouvernement de la Kasbah, qui a décidé de multiplier les patrouilles terrestres et maritimes, ainsi que les vols de reconnaissance au-dessus des zones frontalières.

Le responsable militaire tunisien a ajouté que «la situation est stable et qu'une vigilance accrue est observée par toutes les unités, pour contrer toute atteinte à l'intégrité du territoire tunisien et empêcher toute infiltration à travers les frontières».

Rappelons que le général Khalifa Hafter a donné 24 heures aux hommes armés du «Bouclier de la Libye» pour évacuer le poste frontalier de Ras Jedir du côté libyen que ces derniers occupent depuis plusieurs mois. Sinon, ses troupes mèneraient une offensive terrestre pour les en déloger. D’où la levée du niveau de vigilance du côté tunisien.

I. B. (avec Tap).

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