Malgré l’annonce de suspension des cours, beaucoup d’élèves se sont rendus, ce lundi 8 décembre 2014, dans leurs lycées dans l’espoir de passer leurs devoirs, mais ils ont dû rebrousser chemin, car les enseignants observaient la grève.

Rappelons que le syndicat de l’enseignement secondaire affilié à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé une grève ouverte, à partir d’aujourd’hui, pour contester la décision du ministère de l’Education de prélever 2 jours des salaires des professeurs qui ont observé la grève du 26 et 27 novembre 2014.

Le ministère semble décidé à faire appliquer la loi, qui prévoit cette sanction financière, le laxisme risquant de banaliser les grèves au regard des salariés. 

Les élèves et les parents n’ont pas vraiment apprécié cette grève ouverte, qui survient le jour du démarrage des examens du premier trimestre. Ils ont de bonnes raisons de s’inquiéter, car la négociation entre le syndicat et le ministère de tutelle semble être au point mort. Et ce sont les élèves qui vont payer les frais de ce bras-de-fer, qui n’honore pas les enseignants et ne les grandit pas aux yeux de leurs élèves. Au contraire...

Y. N. M.