Le calme est revenu lundi matin à El-Hamma (sud-est), après les heurts, hier soir, entre les partisans de Moncef Marzouki et les forces de l’ordre.
A l’annonce, par plusieurs médias, des résultats de sondages de sortie des urnes relatifs au second tour de la présidentielle, dans la soirée du dimanche 21 décembre 2014, des partisans du candidat Moncef Marzouki, donné perdant, ont manifesté, brûlé des pneus pour couper la route et lancé des pierres contre le poste de police de cette ville située dans le gouvernorat de Gabès. Les manifestants ont aussi encerclé le centre de vote, où se déroulaient les opérations de dépouillement, et menacé d’y pénétrer par la force, créant une panique parmi les membres de l’Instance des élections (Isie) et des observateurs. Les forces de sécurité ont dû recourir au gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Un agent a été blessé, qui a été transporté à l’hôpital régional. Sur les réseaux sociaux, des partisans de Marzouki ont diffusé une intox selon laquelle un manifestant est mort par balle qu’ils ont rapidement baptisé «le martyr de la 2e révolution tunisienne», menaçant ainsi de lancer un mouvement d’insurrection. Des sources sécuritaires ont cependant formellement démenti cette grossière intox. Y. N. M. |
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