C’est ce qu’a indiqué le chef du district de la marine marchande de Monastir, Jalel Nouira, expliquant qu'à la suite des informations parvenues à son service concernant ce pétrolier, échoué depuis le 10 décembre 2014 près des côtes tunisiennes, une commission régionale a été formée, avec des représentants de la marine, de la garde maritime, de la douane, de la marine marchande, de la protection civile, de la santé, de l'agence de protection du littoral.

Cette commission a inspecté à plusieurs reprises, depuis le 11 décembre, ce navire de 231 mètres de long, 81 mètres de large et 9 mètres de profondeur.

Le responsable maritime a, en outre, indiqué qu'il n'y avait pas de personnes à bord de ce pétrolier battant pavillon nigérian, qui était en très mauvais état et non exploité, ajoutant qu'il y avait des craintes de l'existence de cas d'Ebola et de risques possibles concernant les équipements et le chargement de pétrole.

Le remorquage de ce pétrolier avait démarré à partir du Ghana, en direction de la Turquie et, à la suite des mauvaises conditions climatiques, le câble reliant ce navire au remorqueur s'était brisé.

Le remorqueur s'était dirigé vers l'Italie, alors que les vents avaient poussé le pétrolier vers les côtes de l'île de Kuriat.

Evoquant les craintes des éleveurs de poissons dans les cages flottantes existant sur les lieux, Jalel Nouira a souligné que des contacts sont en cours avec l'affréteur de ce bateau, afin qu’il soit retiré rapidement du lieu de son échouage. En cas d'absence de résultats, des procédures légales seront engagées contre lui.

I. B. (avec Tap).