C’est ce qu’a affirmé la Fédération tunisienne des citoyens des deux rives (Ftcr) dans un communiqué publié hier. «Nous ne connaissons pas encore les circonstances exactes de leurs arrivées mais nous mettons en garde les autorités italiennes à tout manquement aux respects des droits humains», affirme Tarek Ben Hiba, président de la Ftcr. Qui met en garde l’Italie «contre toute mesure d’expulsion massive ou contraire aux droits humains.» «Il ne faut pas accabler la révolution tunisienne par des mesures anti-immigrées», ajoute-t-il.
Les autorités tunisiennes ont annoncé, jeudi, avoir fait échouer au large des côtes du gouvernorat de Sfax une tentative d’immigration clandestine vers l’Europe de 195 personnes. L’embarcation, qui provenait des côtes sud du pays, se dirigeait vers le nord. Parmi ces 195 personnes, des détenus qui étaient parvenus à s’enfuir des prisons tunisiennes.
Samedi, un jeune s’est noyé et un autre porté disparu aux premières heures de la journée à Jdalia au large de Zarzis (sud-est) dans le naufrage d’une barque transportant 12 migrants clandestins. Les passagers sont sorties indemnes à l’exception de trois jeunes transportés à l’hôpital de Zarzis.
Mercredi dernier, le ministre italien de l’Intérieur Roberto Maroni a déclaré: «La fuite de criminels des prisons tunisiennes nous inquiète beaucoup, en raison du risque d’infiltrations terroristes parmi les Tunisiens qui veulent venir en Europe sous le déguisement de réfugiés politiques»
Le ministre, qui répondait à une question sur la collaboration franco-italienne contre le crime organisé, a ajouté: «Pour lutter contre ce phénomène, dont nous avons des preuves, nous avons accru la surveillance sur les liaisons entre la Tunisie et l’Europe et nous avons en outre pris contact avec les nouvelles autorités tunisiennes pour mettre au point les meilleures stratégies possibles».
Quelque 11.000 détenus se sont enfuis des prisons tunisiennes, dont environ 1.500 se sont rendus spontanément par la suite aux autorités, pendant les émeutes de la «révolution du jasmin», ayant renversé le président Ben Ali en Tunisie.
Imed Bahri
Tunisie. Reprise des flux de migration clandestine vers l’Italie
Plus de 1.000 migrants tunisiens sont arrivés sur l’île italienne de Lampedusa depuis 48 heures. L’Etat italien ne leur a pas porté assistance.
C’est ce qu’a affirmé la Fédération tunisienne des citoyens des deux rives (Ftcr) dans un communiqué publié hier. «Nous ne connaissons pas encore les circonstances exactes de leurs arrivées mais nous mettons en garde les autorités italiennes à tout manquement aux respects des droits humains», affirme Tarek Ben Hiba, président de la Ftcr. Qui met en garde l’Italie «contre toute mesure d’expulsion massive ou contraire aux droits humains.» «Il ne faut pas accabler la révolution tunisienne par des mesures anti-immigrées», ajoute-t-il.
Les autorités tunisiennes ont annoncé, jeudi, avoir fait échouer au large des côtes du gouvernorat de Sfax une tentative d’immigration clandestine vers l’Europe de 195 personnes. L’embarcation, qui provenait des côtes sud du pays, se dirigeait vers le nord. Parmi ces 195 personnes, des détenus qui étaient parvenus à s’enfuir des prisons tunisiennes.
Samedi, un jeune s’est noyé et un autre porté disparu aux premières heures de la journée à Jdalia au large de Zarzis (sud-est) dans le naufrage d’une barque transportant 12 migrants clandestins. Les passagers sont sorties indemnes à l’exception de trois jeunes transportés à l’hôpital de Zarzis.
Mercredi dernier, le ministre italien de l’Intérieur Roberto Maroni a déclaré: «La fuite de criminels des prisons tunisiennes nous inquiète beaucoup, en raison du risque d’infiltrations terroristes parmi les Tunisiens qui veulent venir en Europe sous le déguisement de réfugiés politiques»
Le ministre, qui répondait à une question sur la collaboration franco-italienne contre le crime organisé, a ajouté: «Pour lutter contre ce phénomène, dont nous avons des preuves, nous avons accru la surveillance sur les liaisons entre la Tunisie et l’Europe et nous avons en outre pris contact avec les nouvelles autorités tunisiennes pour mettre au point les meilleures stratégies possibles».Quelque 11.000 détenus se sont enfuis des prisons tunisiennes, dont environ 1.500 se sont rendus spontanément par la suite aux autorités, pendant les émeutes de la «révolution du jasmin», ayant renversé le président Ben Ali en Tunisie.