Mohamed Amine Smaoui (alias Abou Ammar), diplômé des Beaux-Arts devenu jihadiste dans les rangs de Daêch, est décédé, l'été 2014 en Syrie.
Selon ses parents, qui ont été informés de son décès, ce dernier a été tué alors qu’il prenait des photos de combats entre les jihadistes de Jibhat Ennosra et l’Etat islamique (Daêch). Mohamed Amin Smaoui a eu son diplôme des Beaux-Arts de Tunis en 2006. La même année, il a monté son propre projet et ouvert une boutique jouxtant le domicile parental à la Cité El-Ghazala (Ariana) pour vendre des objets d’art. Il a ensuite été recruté par une société au Pôle technologique d’El Ghazala spécialisée dans le traitement des photos et des vidéos. Mais il n’y a pas fait long feu. Selon des témoins, le jeune artiste a beaucoup changé au fil des jours et est devenu très pieux. Depuis 2006, il participait discrètement à des activités de prêche extrémiste à la mosquée du quartier. Ce qui lui a valu d’être incarcéré à plusieurs reprises sous le régime de Ben Ali. Après la révolution, le jeune homme a affiché plus ostensiblement son extrémisme et son appartenance à la mouvance salafiste jihadiste. En 2012, il est parti avec son épouse et son beau-père pour le jihad en Syrie aux côtés de Jibhat Ennosra, qui l’a chargé de sa communication. Il a rejoint ensuite Daêch dont il a géré leurs pages sur différents réseaux sociaux telque ‘‘Alfurqanis’’. Selon l’un de ses amis jihadistes, il a été tué par ses ex-frères de Jibhat Ennosra. Z. A. |
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