Issam Dardouri, membre du syndicat de police, qualifie la «tentative d’assassinat» de son collègue Mohamed Rouissi de «film monté de toutes pièces.» Ambiance...
Ce dernier, secrétaire général du Syndicat de la police républicaine (SPR), a annoncé, dans un communiqué publié lundi 12 janvier 2015, qu’il avait été la cible d’une tentative d’assassinat, à son domicile, le même jour vers 3H30. Peu de temps après, il a diffusé un second communiqué pour rectifier la date de la soi-disant «tentative d’assassinat», qui aurait donc eu lieu, la veille, le 11 janvier 2015, à la même heure. Mohamed Rouissi affirme avoir entendu du bruit dans la cuisine de son appartement. Il aurait alors sorti son arme et menacé de tirer sur les intrus, ce qui les aurait fait fuir, a-t-il expliqué dans son communiqué. Dimanche soir, bien avant la diffusion dudit communiqué, Issam Dardouri, président de l’Organisation tunisienne pour les forces de sécurité et du citoyen (OTFSC), a démenti, à l’avance, sur sa page Facebook, la «tentative d’assassinat» de son collègue, rappelant que ce dernier a commis un viol sur une fille, ajoutant qu’il lui avait proposé un jour de rencontrer Tahar Boubahri et Fathi Beldi, des dirigeants d’Ennahdha qui étaient à la tête du fameux appareil sécuritaire parallèle à la solde du parti islamiste. Issam Dardouri a donné rendez-vous à son collègue «devant la justice pour plus de détails», en ajoutant : «Vous connaissiez l’endroit où s’était caché le présumé terroriste Kamel Gadhgadhi (impliqué dans le meurtre du dirigeant de gauche Chokri Belaid, Ndlr) avant qu’il ne soit abattu et vous aviez gardé le secret. Et, aujourd’hui, vous osez prétendre avoir été victime d’une tentative d’assassinat». Z. A. Illustration: Mohamed Rouissi et Issam Dardouri. |
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