La police a dispersé les manifestants qui ont coupé la route avec de pneus incendiés au niveau de la cité Intilaka, pour protester contre la grève des agents de transport.
Les agents de la Société des transports de Tunis (Transtu) sont en grève depuis lundi 12 janvier 2015 à 16 heures, paralysant ainsi Tunis et ses environs. Des jeunes, qui n’ont pu se rendre au travail ou à l’école, se sont rassemblés, au niveau de la station de métro à la cité Intilaka, pour exprimer leur colère, condamner la grève et appeler les agents à reprendre le travail. «A cause de la grève des agents de la Transtu, beaucoup de personnes risquent de perdre leur travail. Quant aux travailleurs journaliers, ils seront privés de la paie d’une journée de travail», déplore Bayrem. Quelques jeunes désoeuvrés ont profité du climat de tension provoqué par la manifestation pour jeter des pierres sur les voitures bloquées sur la route et des altercations ont eu lieu, mais la police est intervenue rapidement et a maitrisé la situation. La circulation a repris normalement. Notons que les agents de la Société régionale de transport du gouvernorat de Sfax (Soretras) sont également entrés en grève sauvage, mardi 13 janvier 2015 et paralysé la capitale du sud. Tout comme leurs collègues de la Transtu, ils réclament la prime de rendement promise pour le mois de décembre 2014. Selon le ministre du Transport, Chiheb Ben Ahmed, ce n’est pas le paiement de la prime qui pose problème, mais l’acception par la partie syndicale du nouveau barème de calcul de cette prime, qui prend considération la productivité des agents. La grève se poursuit et les négociations se poursuivent entre l’UGTT et le ministère du Transport, sans aboutir encore à un accord pour la reprise du travail. Y. N. M. |
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