En raison de la grève sauvage des agents de la Transtu, des bus du service public assureront, dès demain, le transport des étudiants et élèves dans le Grand Tunis.
La cellule de crise, réunie jeudi 15 janvier 2015, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, sous la houlette de Mehdi Jomaa, chef du gouvernement provisoire, a essayé de trouver des solutions pour atténuer l’effet catastrophique de la grève sauvage des employés de la Transtu, lancée lundi dernier, et qui se poursuit encore. La solution du recours à des conducteurs de l’armée nationale ayant été écarté, car nos soldats et officiers ont fort à faire pour assurer la sécurité dans le pays, notamment dans les zones frontalières, il a été décidé d’utiliser des bus du service public pour assurer le transport des élèves et étudiants entre le centre-ville de Tunis et ses proches banlieues. Concernant les trajets relativement longs, comme Oued Ellil, Mornaguia, Mornag, Kalaât El-Andalous, Sidi Thabet et Mhamdia, le gouvernement va probablement recourir aux bus des agences de voyage pour transporter les élèves et les étudiants. Par ailleurs, les agents de la Transtu qui n’ont pas respecté la réquisition de l’Etat pour assurer le service minimum de transport seront poursuivis par la justice. Ils ont été prévenus via des télégrammes envoyés à leurs domiciles, comme le stipule la loi, et ils seront auditionnés par le procureur de la république, conformément à la loi 388 du code du travail. Ils risquent une peine allant de 3 à 8 mois de prison avec une amende. Les chauffeurs de taxis collectifs seront, eux aussi, appelés à assurer le transport des citoyens. Une autorisation spéciale leur sera délivrée à cet effet. Z. A. |
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