Massimo Bevacqua, professeur d'italien à l’Institut supérieur des langues de Tunis (ISLT), a été retrouvé mort, mercredi 4 février 2015, à son domicile, à Sidi Bou Saïd.
Le corps de Massimo Bevacqua (42 ans), retrouvé dans sa maison partiellement brûlé, a été transféré à l’hôpital. L’autopsie devra déterminer la cause exacte de son décès. La police, qui a ouvert une enquête, n’écarte pas la piste du crime, d’autant que des voisins ont affirmé avoir entendu, la veille, un bruit de bagarre au domicile de la victime. «Le tueur a peut-être mis le feu à la maison pour camoufler son crime», disent certains. Le défunt était originaire de Cosenza et avait suivi des études en langue italienne à l’Université Sapienza de Rome. Il enseigne en Tunisie depuis une dizaine d'années. Les collègues et étudiants de Massimo Bevacqua à ISLT ont rendu un vibrant hommage, jeudi 5 février 2015, à un «homme aimé et aimant». Ils ont appelé aussi à révéler la vérité sur les circonstances de sa mort et que justice soit faite. Cyrine Ben Amor, collègue du défunt, est totalement bouleversée par ce drame. Elle a confié à Kapitalis que Massimo était un excellent professeur. «C’était un homme formidable aux nombreuses qualités, nous sommes encore sous le choc. Massimo était arabisant, très impliqué et il aimait beaucoup la Tunisie», a-t-elle dit, ajoutant: «Nous attendons le résultat de l’autopsie pour avoir des éclaircissements sur cette affaire. Nous ne comprenons pas ce qui s’est passé. Massimo, n’avait ni problème, ni ennemi».
Y. N. M. |
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