Les forces de l’ordre ont fait usage, aujourd’hui, à Ben Guerdane (sud-est), du gaz lacrymogène pour disperser des manifestants qui leur lançaient des pierres.
Suite à l’échec, hier, dimanche 8 février 2015, des négociations avec les autorités tunisiennes pour l’annulation de la taxe de 30 dinars (imposée aux étrangers au départ de la Tunisie) et avec leurs homologues libyennes pour l’ouverture des postes frontaliers devant les commerçants tunisiens, la tension est de nouveau montée, aujourd’hui, et des manifestants ont lancé des pierres sur les agents de l’ordre, qui ont riposté par du gaz lacrymogène. «Près de 35.000 familles vivent aujourd’hui de la contrebande. Nous ne sommes pas de grands commerçants et le marché parallèle est notre seule source de revenu. Nous demandons au gouvernement d’annuler le droit de passage de 30 dinars imposé aux Libyens pour que ces derniers ouvrent le poste-frontalier de Dhehiba», a déclaré un habitant de Ben Guerdane sur les ondes de Mosaïque FM. «La taxe de passage imposée aux Libyens doit être suspendue. Nous demandons aux députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’examiner de nouveau cette taxe imposée par l’ancien gouvernement provisoire. Si on nous coupe notre unique source de revenu, de quoi allons-nous vivre, en l’absence d’investissements créateurs de richesses et d’emplois?», s’est interrogé, de son côté, un représentant de l’Union régionale de travail. Z. A. |
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