Garde nationale3Quelques jours avant d’être agressé, l’agent avait découvert le mot «taghout» (despote mécréant) tagué sur la porte de sa maison à Gabès (sud-est).

L’agent a été violemment battu, dans la soirée du jeudi 12 février 2015, près de son domicile, par 2 inconnus. L’un des voisins est intervenu et l’a aidé à se libérer de l’emprise de ses agresseurs, qui ont pris la fuite.

L'agent a été transporté à l'hôpital régional et s'en est sorti avec des contusions. Nabil Majîi, secrétaire général adjoint du bureau national du Syndicat des forces de sûreté intérieure, a indiqué que l’un des agresseurs a été reconnu par l’agent et qu’il est actuellement recherché.

Le Syndicat général de la garde nationale a, pour sa part, appelé le gouvernement et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à accélérer la ratification d’une loi incriminant les agressions contre les sécuritaires et leurs postes de travail.

Y. N. M.

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