Les familles et collègues des agents de la garde nationale tués, aujourd’hui, dans l’attaque terroriste à Boulaaba, ont protesté devant l’hôpital de Kasserine.
La foule qui s’est rassemblée, dès les premières heures de la matinée, ce mercredi 18 février 2015, devant l’hôpital de Kasserine, où les corps des agents tués ont été transférés, était composée des parents des victimes et de certains de leurs collègues. Ces derniers ont dénoncé le manque de moyens et d’équipements mis à la disposition des agents de sécurité déployés sur le terrain et qui font face souvent à des éléments terroristes armés, notamment de fusils mitrailleurs de type Kalachnikov. Ils ont aussi appelé les autorités à mieux assurer leur protection au moment où ils combattent les groupes terroristes. «Nos agents ont été tués dans un endroit appelé ‘‘zone sombre’’, totalement isolé et plongé dans l’obscurité totale. Face à la puissance de feu des terroristes, ils n’auraient pas pu s’en sortir, eu égard le peu de moyens dont ils disposaient», dénonce un habitant de la région. Et d’ajouter: «Nous continuons à compter nos morts tout en nous sentant impuissants face aux dangers qui nous guettent». Rassemblement ce matin devant l'hôpital de Kasserine. Rappelons que le groupe terroriste Katibat Oqba Ibn Nafaâ, opérant dans les régions montagneuses à la frontière tuniso-algérienne de Kasserine, a revendiqué l’attaque, ce mercredi 18 février 2015, entre minuit et 1 heure, qui a tué 4 agents de la garde nationale stationnés avec leur voiture au croisement de Boulaaba, à 20 km de Kasserine. Y. N. M. |
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