L’avocat Cherif Jebali a comparu, aujourd’hui, en état de liberté, devant la chambre pénale du tribunal de 1ère instance de Tunis, pour escroquerie.
Cet avocat, qui s’est illustré par sa proximité avec le parti islamiste Ennahdha, le Congrès pour la république (CpR) et les Ligues de protection de la révolution (LPR), des milices islamistes violentes dissoutes par un jugement de tribunal, avait été radié de la profession, il y a quelques années, par le Conseil de l’Ordre des avocats tunisiens (Coat) pour des raisons que l’on imagine aisément. Ce lundi 23 février 2015, il a comparu devant la justice pour répondre d’une accusation d’escroquerie. Cherif Jebali avait promis à un client de nationalité algérienne résidant en France de lui acheter un terrain immobilier en Tunisie, mais après avoir perçu la somme de 21.000 dinars, il n’a pas tenu ses engagements ni rendu l’argent à son «client», qui a fini par saisir la justice. Parmi les défenseurs de Cherif Jebali, on citera Abderraouf Ayadi, Samia Abbou, Tahar Yahia et Ali Mansour. Pour l’anecdote: le juge a dû lever la séance suite à l’entêtement de l’avocat Abderraouf Ayadi, par ailleurs président du parti Wafa, à parler au téléphone avec son épouse en pleine plaidoirie. C’est très touchant ! Z. A. |
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